Critique Le Hobbit: un voyage inattendu

Synopsis

Bilbon Sacquet, humble Hobbit de la Comté, qui aime et tient à son train-train quotidien et son doux foyer. Sa quiétude est boulversée lorsqu'il voit débarqué 13 guerriers barbus de petite taille et un magicien chez lui!

Les nains se sont donnés pour quête de reconquérir leur royaume et maison: l'Erebor qui est désormais envahi par un dragon.

La compagnie des treize a besoin d'un voleur et Gandalf pense qu'il sera le hobbit de la situation! D'abord paniqué, il s'embarque pour cette aventure, ce voyage innatendu!

Critique
Peter Jackson a mis la barre très haut avec sa trilogie Le Seigneur des Anneaux, autant dire qu'il est largement attendu au virage!
A l'instar du Seigneur des Anneaux: La Communauté de l'Anneau il prend le temps de poser les bases et le contexte pour cette nouvelle aventure qui est en fait (encore) un préquel.
On retrouve la même structure: la compagnie de nains, le Hobbit sous-estimé de tous et le magicien qui sert de guide.
Et même si l'impression de déjà-vu se fait ressentir de-ci, de-là, c'est parce que le réalisateur prend soin de coller au maximum à la première trilogie, quitte à réutiliser les même plans! En revanche, on regrette qu'il réutilise certains mécanismes qui rend certains moments prévisibles et gâche le suspens.
Il en va de même pour la bande-son, des thèmes récurrents un peu modifiés servent encore. Néanmoins, de nouveaux titres sont bel et bien présents et la qualité est toujours au  rendez-vous!

Malgré ces quelques défauts, la maestria est toujours là! P.J a toujours le sens du détail, de l'aventure et de la mise en scène. Le génie enchaîne les plans vertigineux, rend les combats épiques à souhait avec une chorégraphie impeccable et nous emmène une fois de plus avec brio en Terre du Milieu.
On retrouve avec plaisir la Comté, Fondcombe, les forêts et les tréfonds des cavernes gobelines. On découvre le royaume des nains d'Erebor, guerriers épiques.
Richard Armitage, chef de la compagnie, se montre charismatique et trouve largement sa place auprès de Gandy et Galadriel. Aragorn n'a qu'à bien se tenir!
Si l'on s'attarde sur quelques nains, la plupart restent inconnus au bataillon mais je gage que nous en saurons plus sur eux dans les prochains films!
Martin Freeman joue également son rôle de hobbit naïf et courageux à la fois avec une facilité déconcertante, c'est comme si le rôle avait été fait pour lui.
Quand à Gollum, il est plus dérangé que jamais! L'animation est assez pointue pour prendre le personnage en pitié (il nous fait même le regard du Chat Potté, héhé!)
La 3D trouve son intérêt sur les scènes sous-terraines dans les cavernes avec un bon effet de profondeur. En revanche en extérieur, l'apport est plus ou moins discutable. Ce qui n'est pas plus mal, le film fait 2h45... qui passe à une vitesse vertigineuse!


Bref
Peter Jackson reste le maître incontesté de la Terre du Milieu avec une réalisation impeccable. Si il reprend les excellentes bases du Seigneur des Anneaux, c'est pour assurer une transition efficace qui laisse présager une trilogie à la hauteur de nos espérances. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu autant de plaisir devant un blockbuster aussi complet sur le fond que sur la forme. A n'en pas douter, Le Hobbit: un Voyage Innatendu est LE film de cette fin d'année! Vivement la suite!


18/20

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