Mais où est Yarny? |
Electronic Arts et jeux indé, c'est une association pour le moins surprenante mais c'est un excellent choix qu'à fait l'éditeur américain empruntant ainsi la voie tracée par PlayStation et Xbox. Coldwood Interactive, studio suédois indépendant a pu ainsi mettre en avant son petit bébé qui répond au nom de Unravel.
Une photo, une aventure! |
Scénario
Vous incarnez Yarny, petit bonhomme fait de fil de laine. Yarny cherche a récupérer des boutons qui représente ses souvenirs. Chacun représente un moment particulier.
Unravel est avant tout un voyage qui s'effectue à travers divers cadres de photos qui plonge le joueur dans un univers particulier. Difficile de reste insensible tant le studio joue sur le côté "cute" du personnage. On voyage et souffre avec. Il vous faudra interpréter ce que voit Yarni pour comprendre la situation. On est pas déçu du voyage en tout cas!
J'ai froid pour lui! |
Le jeu de plateforme aligne de somptueux décors variés à souhait. Les effets de lumières tel que les couchés de soleil ou encore les rayons de soleil jouent sur l'ambiance. Coldwood Interactive réussie à aligner 12 niveaux sans la moindre similarité. Parfois féerique, parfois hostile, chaque niveau à sa propre identité. La découverte est donc vraiment au rendez-vous tout le long. Le moteur physique joue son rôle à la perfection avec un impact cohérent sur le gameplay.
ça sent le Yarny grillé! |
Jouabilité
Autant vous prévenir tout de suite, je suis un PCiste pur et dur mais là il faut avouer qu'il vaut mieux passer par une manette en guise de périphérique pour jouer à Unravel. On ne peut jouer seulement qu'au clavier (le combo souris/clavier aurait pu le faire pourtant), c'est assez chaotique et les sensations ne sont tout simplement pas là.
A la manette, la prise en main se fait intuitivement. On se balance de point en point avec Yarny tel Indiana Jones avec son fouet. Yarny est fragile mais il peut réaliser tout un tas de choses avec sa ficelle comme des trapèzes ou encore tirer des éléments bien plus lourd que lui. Cela paraît bien simple au début mais des passages complexes nécessitent un temps de réflexion. Car Yarny est limité en ficelle, parfois il vous manquera quelques centimètres avant de pouvoir atteindre la prochaine recharge. Il vous faudra alors retourner en arrière et trouver une autre manière de faire.
C'est là, la force d'Unravel: il stimule l'imagination. En fonction des niveaux, il y a des mécaniques bien différentes à exploiter en fonction de l'environnement. Un casse tête qui reste remarquablement bien dosé et varié tout le long.
Yarny voyage comme il peut avec ce qu'il peut |
Elle s'aligne tout droit dans l'esprit féerique de Unravel. La musique est tout simplement magnifique et donne toute l'émotion nécessaire pour faire transmettre la détresse de Yarny dans un environnement hostile.
Pour vivre heureux, vivons cachés |
Comptez environ 9 heures pour terminer le jeu. Il y a tout un tas de bonus caché à récupérer tout le long qui donneront du fil à retordre au plus courageux d'entre-vous. Unravel a donc une bonne rejouabilité à travers ses 12 niveaux.
Winter is coming! |
Unravel vaut assurément le détour aussi émouvant que prenant, on se laisse transporter dans le monde de Yarny. Dommage que le passage à la manette soit tout de même quasi obligatoire pour les joueurs PC.
16/20
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