Dans les années 30, un homme prend la tête d'un jeune bureau d’enquête... Avec détermination et d'une main de fer, celui-ci va en faire une institution de renommée mondiale: le F.B.I qu'il dirigera pendant une cinquantaine d'années.
Critique:
John Edgar Hoover... Si vous ne le connaissiez pas avant, difficile d'être passé en revanche à côté de son célèbre bureau du F.B.I. Le film raconte la fondation de cette célèbre institution américaine.
On prend plaisir à découvrir les enquêtes mais celles-ci sont rapidement mises de côté pour mettre en avant le personnage en lui-même. La narration sous forme de flashbacks est bien ficelée au point qu’après deux heures et quart de film, on sort en se disant qu'on aurait voulu en savoir beaucoup plus! (Une version longue sortira peut-être en Blu-Ray?)
Di Caprio, au sommet de sa forme décidément, incarne avec une incroyable maestria comme on n'en voit que très rarement! Allant jusqu'à utiliser des prothèses
Clint Eastwood aborde avec sagesse son orientation homosexuelle sans verser dans le scandaleux... Voulant coller le plus à ce qui est ou ce qui aurait été la réalité, le réalisateur maîtrise parfaitement son sujet laissant des zones d'ombres sur les sujets sur lesquels on ne connaîtra jamais les réponses...
Et oui Hoover aurait ou avait eu des dossiers sur chaque président en poste pendant la cinquantaine d'années où il a été en poste. Eastwood flirte avec les ragots et "on-dit" qui entouraient les dirigeants.
Un bel hommage, un duo Eastwood/Di Caprio qui fonctionne à la perfection... Un seul défaut: j'aurai aimé qu'il dure plus longtemps! La marque de fabrique des films historiques incontournables en fin de compte...
Note: 18/20
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