Critique Elle s'appelle Ruby

Synopsis:
Calvin est un jeune auteur à succès. Néanmoins, il est atteint du syndrome de la page blanche. Il consulte un psy qui lui recommande d'écrire sur n'importe quoi.
Calvin se met alors à créer son idéale féminin en la jeune demoiselle de Ruby. Il s’avère que celle-ci est en fait bien réelle et qu'en plus tout ce qu'il écrit à son sujet devient vraie.

Critique:
Si le scénario est prometteur en terme de délire et que vous attendez à un film complètement barré... et bien passez votre tour!
Si le principe de base a de quoi mettre la puce à l'oreille, l'histoire n'en n'est pas moins peu originale dans la mesure où l'on a pu voir un délire similaire avec la série "Code Lisa" (Oui comparé une série à un film me fait perdre en crédibilité mais le constat est là...)
Néanmoins le tout est admirablement mis en scène même si la tournure tend vite vers la petite comédie romantique habituelle. A à ceci prés qu'on a une double interprétation!
En effet, Calvin interprété avec brio par Paul Dano n'est autre que la représentation de l'écrivain brillant: de drôle de tocs, une peur viscérale de la page blanche mais également une implication envers ces personnages montés de toute pièce.
En effet, on sent l’obsession qu'à Calvin pour Ruby... obsession qui vire à la névrose tant l'écrivain est tourmenté. L'auteur vie avec ces personnages fictifs jusqu'à les voir et converser et vivre une relation avec eux.
Enfin de compte, les réalisateurs Valerie Faris et Jonathan Dayton nous livre un film inspiré avec des plans originaux en dépit de la faible variation des décors (le personnage reste la plupart du temps cloîtré dans sa maison).

Elle s'appelle Ruby est un bon petit film de cinéma d'auteur qui mise avant tout sur la qualité scénariste et la présence des acteurs. Une expérience intéressante sur l'univers des écrivains même si elle n'est pas inoubliable en soit. A voir.

Note: 14/20

                                                             

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