Russell et Frankie sont deux petites frappes engagées pour braquer un tripot où se jouent des parties de poker illégales.
La mafia veut à tout prix trouver les coupables et loue les services du seul homme à qui on peut faire appel dans ce genre de siutation: Jackie Cogan...
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Andrew Dominik, réalisateur de l'intéressante biopic L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford,de est derriére la caméra.
On y retrouve son style avec un rythme lent. Les personnages parlent beaucoup et paradoxalement, certains ne sont pas assez creusés et l'on aurait souhaité en savoir un peu plus sur eux et un peu moins sur d'autres.
Les dialogues sont nombreux et volontairement complexifiés pour cacher l'horrible vérité: l'histoire tient enfin de compte sur un timbre poste! Il y a plusieurs personnages qui ont chacun leur petite histoire, on connaît rapidement leur petite vie... On voit la situation tourner de plus en plus au vinaigre, on s'attend à une chute! Mais cette dernière n'a pas lieu et on l'on reste sur sa faim!
L'ambiance se veut sombre, brièvement violente... Ce qui rappelle un peu Drive: on adapte un rythme lent pour amplifier les scènes d'action. Malheureusement, ici ça ne prend pas. Je n'ai pas eu l'effet "choc"
Brad Pitt fait ici presque office de second rôle, on en sait assez peu sur son personnage censé être principal! Je me suis demandé ce qu'il est venu faire sur ce projet là. Il ne m'aura pas vraiment convaincu!
En revanche, les deux frappes Ben Mendelsohn et Scoot McNairy se se sont révélés comme deux bons acteurs collant parfaitement à leurs personnages. A surveiller!
La morale du film quand elle, tourne au cliché: les USA, c'est le pays de la loi de l'argent et du plus fort. Quelle innovation...
Cogan: Killing Them Softly s’avère être un long métrage lent, pas vraiment intéressant et pour finir sans réel intérêt. Pourtant le travail est là quand l'on regarde point par point mais l'alchimie ne prend pas... Dommage!
10/20
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