Daniel Lugo croit au fitness, au travail sur soi même, à l'évolution personnel et au rêve américain. Seulement Daniel a beau travaillé dur, il reste toujours au même stade à donner des cours de muscu à des riches clients qui se rappelle à peine de son prénom. C'est alors qu'il réalise qu'il n'aura jamais droit au rêve américain et qu'il ne sera jamais considérer à sa juste valeur.
Daniel décide de prendre les choses en main avec deux amis et collègues de travai Paul Doyle et Adrian Doorbal: kidnapper un riche client et lui faire signer une cession de biens.
Ceci... est une histoire vraie!
Critique
Si vous vous attendez à un Michael Bay typique: explosion de dingue, fusillade à gogo, course poursuite et compagnie, passez votre chemin!
No Pain No Gain, dont la tournure rappelle la devise de Witwicky "Sans sacrifice, point de victoire", est un film complètement décérébré à l'image de ces protagonistes qui aurait pu s'appeler "No Brain, No Pain".
Mark Wahlberg casse la baraque dans son rôle de bodybuildeur. Voulant à tout prix le rêve américain on voit au fur et à mesure le personnage perdre le contrôle de la situation. Poussant toujours un peu plus loin les limites de ce qu'il faut faire pour vivre son rêve.
Il entraîne dans sa chute une Dwayne Johnson illuminé par la foi et qui n'en fini pas de m'étonner depuis Southland Tales et montre qu'une fois de plus, il est capable de jouer autre chose qu'un gros baraqué qui casse tout (bon d'accord parfois il fait vraiment que ça).
Le casting secondaire n'est pas en reste avec le légendaire Ed Harris toujours aussi bon, Tony Shalhoub alias Monk qui joue le riche offusqué (et ça lui va bien), Ken Jeong (alias Monsieur Chow de Very Bad Trip) fait une bref mais sympathique apparition comme conférencier.
En fait, il y a que Anthony Mackie qui s’avère en retrait jouant de manière assez plate et ne donnant du coup aucun relief à son personnage.
Michael Bay retient son envie de faire tout péter pour nous sortir tous ces petits tours de passe-passe de réalisateur: caméra tournante autour de plusieurs pièces à la Bad Boy 2, ralenti à la Transformers, caméra à pied, filtres de couleurs...
L'accent est mis plutôt sur les dialogues qui nous plongent au fur et à mesure dans la logique destructrice et stupide des trois bodybuildeurs tout en adaptant un humour noir et décalé rappelant de temps à autre que c'est une histoire vraie malgré les scènes qui semblent de moins en moins crédibles. C'est assez efficace dans un premier temps mais lassant au bout d'un moment dans la mesure où le rythme s’essouffle de temps à autre sans raison.
Au premier degré on a du mal à voir d'où on veut en venir. Et pourtant en se donnant le temps de la réflexion, c'est une grosse parodie de la vie américaine et une véritable critique avec une phrase philosophique du genre "Regarder ce que la société m'a poussé à faire". Il me semble d'ailleurs que Rousseau était dans la même optique (c'était le moment culture de cette critique ciné, profitez en!).
No Pain No Gain va diviser: certain crieront au génie tandis que d'autre au navet! Personnellement j'ai trouvé le film intéressant dans son ensemble. Cette histoire à peine croyable et pourtant véridique, est à voir au moins une fois... Mais c'est tout! L'expérience est intéressante et ne laisse pas indifférente mais pas vraiment plaisante. Aussi, je vous conseille d'attendre le passage à la télévision.
14/20
J’avoue que j’ai eu vraiment du mal à croire que le film était basé sur une histoire vraie ! Ça avait l’air un peu trop déjanté…
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