Critique Sin City 2: J'ai tué pour elle et master classe Franck Miller et Robert Rodriguez

Synopsis
Sin City... Une ville toujours aussi pourrie et corrompue mais riches et pauvres passent tous par le Kadie's Club Pecos que ce soit pour le business ou pour voir la belle Nancy.
Il y a tout de même des gars comme Marv qui vieille au grain, qui n'hésite pas à se salir les mains pour rendre justice...

Critique
Si Sin City 1 avait un style indéniablement classe, il faut reconnaître que la trame scénaristique était un peu brouillonne. Robert Rodriguez remet le couvert pour Sin City 2 et nous offre un petit bijou quasi parfait!
Il y a plusieurs histoires qui sont mis en places au fur et à mesure mais elles sont toutes habilement liées les unes aux autres. Cette fois-ci le rythme est fluide et parfaitement maîtrisé. Le suspens est parfaitement maintenu avec quelques retournements de situations efficaces.

On retrouve quelques personnages de SC1 et de nouveaux. Jessica Alba est toujours aussi canon et Eva Green met encore plus le feu à l'écran. Le personnage d'Ava lui va comme un gant. Sa performance de femme fatale est impressionnante.
Josh Brolin assure la relève de Clive Owen et il gère un max! On sent une certaine complicité entre lui et Mickey Rourke. Ils ne se sont pourtant pas vu de tout le tournage!
Le style noir et blanc est toujours aussi classe et se retrouve agrémenté de quelques couleurs juste quand il faut comme il faut.
La seule chose que l'on peut reprocher à Sin City, c'est un final un peu trop facile qui aurait pu être tellement plus épique.

Sin City: J'ai tué pour elle est vraiment un petit bijou de cinéma! Robert Rodriguez a atteint un équilibre parfait entre l'action, le scénario et le côté sombre. Le film se montre un peu plus tout publique dans le sens où il peut être apprécié par une personne qui n'a jamais lu les comics (comme moi!).


18/20

Après la projection, on a eu le droit à une masterclasse avec Franck Miller et Robert Rodriguez.

Le réal a mis en avant sa volonté non pas d'adapté le comics au cinéma mais le cinéma au comics afin d'y retrouver toute l'ambiance et le style.

Si l'on a attendu aussi longtemps pour que la suite sorte, c'est juste une question de timing pour réunir tout le casting et un studio qui suive la production. 

Il faut rappeler que Sin City est une production indépendante. Monsieur Miller n'est pas du tout un fan d'Hollywood qui veut garder la main mise sur les films et ne pas prendre de risque quitte à s'éloigner de l'esprit original des comics. Quoiqu'il en soit, on a pu sentir la complicité des deux bonhommes et c'était un plaisir de les écouter (même si le journaliste qui dirigeait les séances de questions-réponses était pas terrible).

                                            

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