Critique 13 Hours

Synopsis

Septembre 2012, Mouammar Kadhafi est tombé. La Lybie est libérée mais en proie au chaos. L'ambassadeur américain John Christopher Stevens est en poste dans le pays alors que presque toutes les ambassades sont restées fermées. Le 11 Septembre 2012, alors qu'il est en mission à Benghazi, son lieu de résidence pour la nuit se fait attaquer massivement par une milice armée... 

Très rapidement, les forces de protection de l'ambassadeur sont débordées. A quelques kilomètres, un poste de la CIA envoi six gardes issus de la sécurité privée. Tous des anciens soldats de l'armée américaine qui vont devoir affronter un ennemi bien supérieur en nombre.

Critique
Aussi incroyable qu'elle puisse paraître, l'histoire de 13 Hours est réelle. Des noms ont été modifié de-ci de-là pour conserver l'anonymat d'éléments encore actifs.
13 Hours se montrent surprenant sur bien des points. Je m'attendais plutôt à du Rambo mais en fait bien au contraire, on a le droit à une mise en situation bien foutue. Les tensions en Lybie se font sentir, on voit la permanente difficulté des soldats américains à différencier les civils et l'ennemi.
On sent la pression monter d'un cran à chaque instant jusqu'au point de rupture.

Une fois les hostilités lancées, Bay montre son savoir faire. Bien entendu on a le droit à des explosions et à des tirs qui ressemblent à des feux d'artifice. J'ai même cru reconnaître quelques sons tirés des films Transformers (quand les tirs fusent notamment). Les plans aériens par drone et les plans serrés s'enchaînent. On a le droit également à deux ou trois plans exceptionnels. Faut avouer que non seulement c'est efficace mais on est vraiment plongé en plein conflit.
Si les 2h24 du film passent à une vitesse folle, dommage qu'il se conclut avec une propagande à l'américaine. Chose qui avait été bien évitée jusqu'à ce moment là...

13 Hours est un film qu'il faut voir au cinéma. Entre film d'action et docu-fiction, Michael Bay montre qu'il a le sens du spectacle et du suspens. Les fans du genre ne seront pas déçus.


16/20
                           

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