La seconde guerre mondiale fait rage. Desmond veut servir son pays sans pour autant renoncer à ses principes. Il rejette la violence par définition. Ce soldat va devoir faire face à ces compagnons d'armes qui le méprisent pour ses convictions et à l'ennemi sans aucune arme que ce soit pour se défendre.
Critique
Comment servir son pays sans violence en s'engageant dans l'armée alors que son pays est en pleine guerre? Voilà la question soulevé dans cet incroyable histoire pourtant vraie.
L'histoire de Desmond est une véritable biographie sur ce personnage atypique présentée intelligemment par le réalisateur Mel Gibson. On amène le spectateur a comprendre si ce n'est adopté le point de vue du soldat Desmond T. Doss.
Découpé en deux parties, la première se concentre sur la formation des soldats en caserne où Doss en prend plein la gueule par des soldats américains qui représentent tous les stéréotypes que l'on peut croiser dans l'armée. Objecteur de conscience, le soldat Doss refuse de porter une arme, ce qui ne convient pas vraiment à l'armée... Il souhaite juste être infirmier en première ligne pourtant.
On y retrouve Vince Vaughn en sergent instructeur. J'ai été agréablement surpris par ce dernier qui montre une fois de plus qu'il maîtrise d'autres registres que le style humoristique.
En autre rôle secondaire, on retrouve Sam Worthington en capitaine mais il est peu mis en avant. C'est Hugo Weaving qui tire son épingle du jeu avec une prestation brillamment maîtrisée dans le rôle d'un ancien militaire torturé qui a un peu perdu les pédales.
La seconde partie se déroule sur le front japonais de la seconde guerre mondiale sur l'île d'Okinawa. Mel Gibson nous livre des scènes brutes et sanglantes. Globalement, c'est maîtrisé. Il faut dire que le bonhomme a l'habitude de ce genre de film même si je trouve qu'il abuse un peu trop des ralentis.
Andrew Garfield est tout simplement taillé pour le rôle. Sa naïveté naturelle qu'il dégage à l'écran combiné à la détermination de son personnage permet d'obtenir une prestation sincère et réussite.
La mise en place de longue première partie trouve tout son sens puisque le spectateur a pris connaissance des soldats pendant la formation. On ne souhaite pas leur fait de cadeaux quand on voit toutes les coups bas qu'ils ont fait à Doss... Et pourtant, le soldat n'en fera pas cas. Une belle leçon d'humanisme qui trouve tout son sens encore aujourd'hui.
Touchant et fascinant à la fois, l'histoire de Doss mérite un détour par la case cinéma. Mel Gibson prouve qu'il a encore à offrir au cinéma. A suivre...
16/20
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