Bioshock The Collection, faut-il retourner à Rapture?

 
On ne présente plus vraiment Bioshock qui s'est est offert une petite cure de jouvence sur PlayStation 4, One et PC. Que ce soit au niveau de la réalisation ainsi qu’au niveau des scénarios, c’est un des titres qui doit faire tilt dans la tête et dans le cœur de tout gamer qui se respecte. Bande son irréprochable, des ambiances aussi dépaysantes qu’angoissante une jouabilité au top (j’aime les plasmides et les pouvoirs qu’elles procurent niark niark). 

2K nous propose de retrouver les 3 opus de la saga dans des versions remasterisées. Le mode multijoueur a disparu mais vous avez tout de même toutes les DLC ainsi que divers bonus (comme les commentaires des auteurs sur Bioshock 1).
Pour ceux n’ayant jamais eu entre les mains un seul Bioshock je vous interdis de passer à côté de cette saga, pour 50€ vous vous offrez de quoi occuper vos soirées d’automnes et d’hiver pour cette année. 
Si votre crainte est d’avoir l’impression de jouer à un jeu trop vieux, ne vous inquiétez pas vous n’y verrait que du feu. Même si Bioshock 1 et 2 ne sont pas irréprochables au niveau graphique si on compare aux jeux actuels, ils n’ont tout de même pas de quoi rougir. D’autant plus que le scénario valant carrément le détour, vous oublierez très vite la date de sortie originale de Bioshock 1 qui remonte à... 2007!

 
Clairement, on note un gap sur Bioshock 1 et 2. C'est un plaisir de redécouvrir Rapture remis au goût du jour. Foncièrement plus fluide que sa version ancestrale sur console, il y a des petits effets visuels de-ci, de-là qui ont été légérement améliorés (reflets, explosions, effet de lumière). Des petits détails qui font qui font que ça vaut le coup de repartir à l'aventure pour Rapture.

Pour les personnes qui sont passées à côté et notamment celles qui n’avaient que 9 ans en 2007 (le jeu ne peut plus faire de vous de dangereux psychopathes vous avez des poils) vous devez vous mettre à jour de vos classiques. Pour vous situer un peu, Bioshock c’est un FPS qu’on pourrait qualifier comme « scénaristique », dans le sens où vous êtes tenu en haleine par une histoire béton, un univers prenant et une progression orientée. C’est pas du tout le style où vous débarquez fusil d’assaut dans le veston et vous balancez la sauce sur tout ce qui a le malheur de croiser votre route (qui a du bon parfois je dis pas). Vous rencontrerez de nombreux personnages emblématiques et serez confronté parfois à des choix qui influeront plus ou moins l’issue de votre aventure. Je parlais en introduction de la bande son de la saga, je peux vous garantir qu’elle apporte une valeur ajoutée aux jeux, sans elle, ce serait comme si vous mangiez un burger sans sauce. Bien entendu je vous conseille de commencer par le premier opus même si il n’est pas forcément impossible de les faire dans le désordre mais on dit toujours qu’il faut garder le meilleur pour la fin…

A noter que le relifting n'est pas vraiment visible hormis la définition qui augmente pour Infinite. Sur PC, les propriétaires de Bioshock 1 et 2 se sont vu offrir gratuitement l'édition remastérisée. Pour Infinite, il n'y en a tout simplement pas. 

En bref, vous l’aurez compris j’aime Bioshock et même si certains ne sont pas forcément fan des versions remasterisées, je trouve que quelques unes en valent la peine ne serait-ce que pour rappeler aux développeurs les ingrédients qui font d’un jeu une œuvre.

             


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