Dans un future proche, l'homme et la technologie sont de plus en plus proches. Les citoyens sont composés d'implants et autre améliorations.
Le Major est une rescapée d'un terrible accident. Pour la sauver, son cerveau a été transféré dans un corps artificielle à la pointe de la technologie faisant d'elle une arme de pointe en puissance.
Tout a fait unique en son genre, celle-ci travaille pour l'Etat au sein de la Section 9. Douée et supérieure en tout point, arrive le jour où le Major fait face à un ennemi qui semble insalissable capable de contrôler à distance les esprits...
Critique
Je pense qu'il est nécessaire de vous préciser que je n'ai jamais vu le manga ou quoique ce soit en rapport avec Ghost in The Shell. Je ne me prononcerai donc pas sur l'aspect adoption.
L'introduction est assez brute avec une superbe scène d'action qui pose le rythme directement.
On se retrouve en effet projeter dans un Japon néo-futuriste où les implants cybernétiques se portent comme des lunettes. On en sait que très peu sur le Major et sur le contexte du monde dans lequel on se retrouve immergé... un peu comme elle en fait! Ce qui a pour effet que le spectateur se rapproche du personnage car il a le même point de vue. Le Major est surtout en quête d'identité puisqu'il est amené à se poser, comme le spectateur, de plus en plus de questions sur son passé. Scarlett Johansson incarne son personnage avec brio n'hésitant pas à parfois adopter des démarches quelques peu automatisées tel une machine. Forte et fragile à la fois, l'actrice arrive à faire ressortir la complexité de son personnage.
Scarlett Johansson est entourée de rôles secondaire forts avec notamment Pilou Asbæk qui incarne Batou, un compagnon d'arme charismatique. La complicité entre les deux personnages est palpable. Takeshi Kitano incarnant le chef de la Section 9 en impose naturellement avec sa présence à l'écran. Juliette Binoche joue quand à elle les scientifiques énigmatiques et ça lui va plutôt bien.
Mention spéciale à Michael Pitt qui montre une fois de plus tout son talent à l'écran.
Le scénario tient la route posant au passage de vrais questions sur le libre arbitre, la soumission de l'humain aux machines et le dangereux rapprochement des Etats avec les firmes multinationales.
L'ambiance et la bande-son m'a fait résolument penser au jeux vidéo Deus Ex qui traite des mêmes thématiques ou encore Remember Me.
Techniquement, Ghost in The Shell est irréprochable. Les scènes d'action montent très rapidement en puissance mettant en avant ainsi toutes les capacités du Major, certains passages sont vraiment épiques. Les plans sur le néo Japon sont vraiment magnifiques tout comme les effets spéciaux. Il faut dire que le studio de Peter Jackson Weta Workshop est derrière le tout mélangeant environnements numériques et décors de plateau intelligemment.
A noter que la 3D IMAX vaut le détour. Elle est mise en avant juste ce qu'il faut sans pour autant trop en abuser.
Ghost in The Shell est assurément à voir au cinéma. Même si on a l'impression d'avoir une énorme introduction pour une suite, l'aventure n'en reste pas moins agréable. C'est un vrai plaisir de découvrir un nouvel univers crédible et qui va bien au delà que de simples effets spéciaux.
16/20
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