Synopsis
La tribu de César est traquée par un colonel qui dirige une armée de fanatiques qui n'a qu'une seule idée en tête: détruire les singes.
L'issu du conflit permettra à une espèce de dominée, l'autre d'être asservie...
Critique
Le réalisateur Matt Reeves abandonne complètement la narration à double point (humain et singe) de vu comme il l'avait fait avec les précédents volets.
Ce qui lui permet d'offrir une histoire concentrée sur César et les singes nettement plus puissante et profonde. Les personnages simiens sont rendus particulièrement attachants. Reeves prend le temps de construire sa trame quitte à parfois traîner un peu en longueur. Il faut dire qu'un défaut récurrent (et c'est le seul) casse un peu le rythme: les singes échangent toujours en langage des signes. Après tout ce temps, on aurait été en droit d'attendre à ce qu'ils échangent entre eux à l'oral.
Le personnage du colonel interprété avec brio par Woody Harrelson nous fait détester le camp des humains et tout comme le réalisateur, on prend le parti des singes. (Fallait le faire!).
Si César est bien le personnage principal sur lequel l'histoire est centrée, les personnages secondaires ont tout de même leur importance. On retrouve le bon vieux Maurice présent depuis le La Planète des Singes: Les Origines mais également de nouveaux singes comme "Bad Ape" marrant, atypique et touchant à la fois. A noter qu'il faut vraiment avoir vu les deux précédents volets.
La Planète des Singes Suprématie est un blockbuster traité comme un film indépendant. J'entends par là qu'on ne se contente pas que d'aligner des effets spéciaux impressionnants et que Matt Reeves n'a pas oublié qu'un bon film c'est avant tout une bonne histoire. A voir au cinéma!
17/20
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