A la récup! |
Déjà très bon l’an dernier, NBA2K
revient une fois de plus nous mettre une petite gifle. Je vous avez fait un petit topo lors de
la soirée de présentation du jeu et tout ce que j’avais pu
dire niveau graphisme et gameplay n’a pas changé : NBA 2K18 envoie du lourd. Il me restait à approfondir le nouveau
mode Ma carrière qui me semblait bien prometteur.
DJ & basketteur |
Scénario
Vous incarnez un très bon joueur de
street (alias DJ) qui va intégrer le monde de la NBA par la plus
petite porte qui soit. La progression vers le sommet de votre
carrière se fera lentement et au prix de beaucoup de temps passé à
enchaîner les matchs et les entraînements (au gameplay surtout).
J’ai trouvé que le mode Ma carrière
était vraiment l’élément central du jeu. L’idée d’un
quartier où vous avancez à votre rythme et où vous rencontrez des
joueurs du monde entier n’est pas mauvaise mais je dois vous avouer
que j’ai trouvé celle-ci très perfectible. Le contenu que ce soit au niveau des
activités proposées est très complet : salle de musculation,
salle d’arcade, coiffeur, tatoueur, shopping avec un contenu
gigantesque d’articles (chaussures et vêtements), terrains de
street, appartement...bref il y a de quoi faire. L’histoire de DJ
est classique, pas inintéressante, on se surprend à vouloir faire
briller notre perso et j’ai apprécié pas mal de répliques assez
drôles.
Des détails au poil |
Graphismes
Je vous le disais, encore
une fois Rob Jones est allé plus loin dans le réalisme et on se
demande si les mecs prennent des congés entre deux jeux! Mise à part les castors sous les bras
qui sont toujours aussi rebutants, les proportions des corps sont
plus réalistes, les maillots, les accessoires, les animations du
public, des terrains, tout a pris du level et ce pour notre plus
grand plaisir.
Petite déception quand même
pour la modélisation de son joueur via son smartphone (votre visage
dans le jeu). Il est assez difficile d’arriver au bout de la manip
(bug sur l’appli ou bug sur le jeu) et le résultat est plutôt
moyen voir même moins réussi que sur NBA2K17.
On sent bien que c’est la partie qui
a été tronquée dans le jeu cette année, même les options de
personnalisation des détails physiques sont moindres comparé à
l’an dernier.
Dernier point inquiétant, c’est le
bruit du ventilo de ma PS4 Pro, un vrai avion de ligne pendant les
trop nombreux temps de chargements (et il y en a assez pour les
remarquer).
On sort des salles classiques |
La prise en main du jeu
m’a semblé plus aisée que pour la version 2017 mais comme
d’habitude il y aura une phase d’apprentissage pour maîtriser le
jeu (concernant le jargon je me suis amélioré mais ça reste quand
même tendu parfois de capter ce qui est dit pour un non puriste).
L’intelligence artificielle s’est
amélioré on le sent notamment lors les matchs serrés vers la fin
où l’adversaire provoque des fautes, se place beaucoup mieux en
anticipant vos tactiques de jeu maintes fois répétées. C’est
donc pas facile un NBA2K mais je vais me répéter comme je le disais
l’an dernier, plus vous jouez plus vous allez kiffer.
J'ai la même tête quand je galère |
J’aurai tout de même préféré une progression partant vraiment du début de la carrière de DJ, le voir progresser en street et pourquoi pas grandir aussi. Là le joueur est de suite mis dans le grand bain de la NBA avec un niveau très faible et difficile à upgrader.
Cette difficulté à avancer dans le jeu se ressent aussi au niveau des activités comme la salle de sport ou d’arcade, j’avais trouvé l’idée de ces mini jeux intéressante mais ils sont tellement compliqués ! Lever de la masse j’ai lâché l’affaire tellement ça m’a pris la tête et ennuyé. La seule activité qui m’a plu c’est celle des réflexes et quand bien même vous la réussissez vous vous rendez compte que ça ne sert pas à grand chose la progression est trop lente. Le quartier est un couloir plutôt long et le traverser en trottinant est vraiment lourd à force (même si vous prenez le métro pour arriver à l’autre extrémité du quartier, DJ ne court vraiment pas vite).
Les entraînements à choisir pour faire évoluer votre joueur se limitent à 3 points à travailler avant le prochain match. Certes c’est cohérent, le joueur se fatigue etc. mais bon c’est un jeu et pour le coup le réalisme à ses limites.
Shaquille toujours là |
Bande-son
La musique faisant partie intégrante
de l’univers de la NBA, elle se doit d’y être fidèle et sur ce
coup NBA2K ne s’est jamais planté, au top encore une fois. Ça ne donne qu'une envie: aller sur le terrain!
Les doublages sont de qualités, on
aime entendre les guests parler, le NBA2K TV, les avants/après
matchs sont toujours aussi immersifs.
Très immersif ce petit monde ouvert tout de même |
Multijoueurs
Via le mode Ma carrière,
l’objectif cette année a été de créer un grosse communauté à
travers le quartier NBA où les joueurs du monde entier vont se
retrouver. Vous pourrez réunir votre équipe, inviter vos amis à
venir jouer sur le terrain de votre appartement, défiez d’autres
joueurs sur du street ou sur du classique, aller à la salle de
sport, à la salle d’arcade ensemble etc. Vous avez ensuite les confrontations en
ligne (10 joueurs) et en local classique (4 joueurs). Le gros plus de
cette mouture 2018 c’est d’avoir un choix d'équipe ultra
complet avec cerise sur le gâteau, les meilleures équipes ayant
existé en NBA !!
Living the dream |
Durée de vie
NBA2K est toujours gage d’une durée
de vie immense et celui-ci ne déroge pas à la règle, vous en aurez
pour votre argent. On retrouve grosso modo les mêmes
modes de jeu avec des remaniements. Certains étant plus marquants
que d’autres, comme la scénarisation du mode Manager qui du coup
tout d’abord m’a intéressé mais bon, définitivement c’est
pas ce que j’aime.
Bref
NBA 2K18 est encore sans conteste
ce qui se fait de mieux en simulation de basket. Un grand bravo à 2K
pour nous proposer chaque année un vrai nouveau jeu.
Parfois il peut arriver que des idées
ne soient pas conservées ou améliorées au millésime suivant et
c’est tout ce qu’on souhaite au mode carrière de ce NBA2K18.
Pour le reste ne changez rien c’est du plaisir à l’état pur.
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