Vous souvenez-vous du jeu Until Dawn? The inpatient précède l’histoire d’Until Dawn et raconte des événements qui se sont passés dans un sanatorium. Pour ceux qui sont passés à côté du jeu sorti il y a déjà presque 3 ans (août 2015), ne vous inquiétez pas ce n’est pas du tout un pré requis pour comprendre ce qui se passe ni pour flipper par moments. Ici, vous incarnez un homme qui se réveille sur une chaise, totalement amnésique avec un médecin qui vous administre de bonnes piqûres et vous pose quelques questions pour vous faire retrouver la mémoire. "Mais qu’est ce que je fous là dedans encore ?" , c’est bien votre curiosité qui vous poussera à poursuivre l’aventure...sera-t-elle plus forte que votre peur ?
Nous sommes en VR et comme toujours la qualité n’est malheureusement pas celle que vous retrouverez sur vos écrans 4K ou full HD. Il y aura toujours ces petits bruits dans l’image tout droits issus d’une vieille génération de console. Mais tout ça est bien vite oublié grâce à l’immersion qu’apporte la réalité virtuelle et The Inpatient ne déroge pas à la règle, une fois dedans il y a comme une mise au point qui s’effectue et on ne se focalise plus du tout sur les détails. Les décors et les lieux sont glauques à souhait et bien réalisés, j’ai particulièrement aimé les jeux de lumière qui traduisent des ambiances oppressantes et malsaines. Le pari d’avoir l’impression d’y être est complètement rempli pour la partie graphismes, d’ailleurs les personnages que vous rencontrez vous regardent directement dans les yeux et vous suivent du regard et ça déjà pour ma part ça me fait bien flipper.
Le jeu est jouable avec les PlayStation Move ou la manette. J’ai choisit la manette parce qu’étant sensible au motion sickness j’ai préféré garder une manière de me déplacer qui m’est familière. Le déplacement est un point qui m’a un peu déçu je le trouve moins fluide que sur Resident Evil 7 et parfois c’est très approximatif même si il a le mérite de ne pas être trop rapide pour éviter justement de faire du crépit sur ma télé dans la vraie vie... Par rapport au interactions, par moment j’ai eu des problème de rendu à l’écran, par exemple pour lire une feuille de papier j’avais l’impression que mes poignets étaient complètement brisés (en mode T-Rex vous voyez?). Le point fort par contre c’est d’avoir eu l’idée d’utiliser la reconnaissance vocale. Le jeu étant principalement une suite de choix que vous allez devoir prendre et qui déterminerons la suite de votre aventure, avoir la possibilité de devoir les formuler rajoute un degré supplémentaire d’immersion super agréable. Pour ma part je n’ai pas eu de soucis pour la reconnaissance vocale.
C’est l’essence même du jeu! C’est elle qui fait la majorité du boulot (vous faire avoir la frousse). Les musiques jazzy contrastent avec un environnement oppressant et malsain, les doublages français sont bien réalisés et je vous conseille vivement d’utiliser un casque audio gérant le son 3D pour bénéficier d’une ambiance encore plus immersive et flippante!
C’est pas la folie j’ai terminé le jeu en un peu plus de deux heures. Quand on le compare à un Resident Evil 7 on peut se dire que le prix est un peu élevé. Il aurait mérité pour ne pas frustrer nombre de joueur une dizaine d’euros de moins . Vous pouvez toutefois augmenter celle-ci en essayant de changer vos choix pour voir les autres cinématiques et embranchements du jeu mais personnellement j’aime avoir la fin que je mérite et qui dépend de mes propres choix. Et puis je me vois pas le refaire, je connais la plupart des moments flippants du jeu donc ça dénature un peu tout... Mais surtout je ne suis pas sûr de vouloir en revivre certains. 😱
Vous aimez vous faire peur? Vous avez plus de 18 ans ? Avec son ambiance malsaine et oppressante et aussi pas mal de jump scare, The inpatient devrait vous fournir une bonne dose d’adrénaline. Par contre, vous êtes prévenu le jeu est très court (ça peut aussi vous rassurer dans un sens😅).
13/20
Par @tretorn_x
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