Lewis est un jeune orphelin de dix ans qui se retrouve contraint d’aller vivre chez son oncle qu’il ne connaît pas. Ce dernier, homme excentrique et bon vivant, demeure dans une vieille bâtisse étrange qui, selon la rumeur, est hantée. Il accueille son neveu à bras ouverts et fixe immédiatement les règles, ou plutôt l’absence de règles, puisque l’enfant fait ce qu’il veut. Seule une chose est interdite dans la maison. Et bien évidemment, Lewis ne va pas résister à la tentation de braver l’interdit...
Le film, qui est l’adaptation du conte fantastique de John Bellairs La pendule d’Halloween, n’est pas sans rappeler l’univers d’Harry Potter, qui pourtant ne le précède pas. En effet, le jeune Lewis traverse une période difficile, le deuil de ses parents, et il doit de plus apprendre à vivre avec une personne qu’il ne connaît pas, tout en s’habituant au monde de la magie qui lui est totalement étranger. Et comme tous les garçons de son âge, il n’a qu’une préoccupation essentielle : s’épanouir et se faire des amis. Forcément, Lewis est un personnage attachant, surtout avec ses petites lunettes d’aviateur dont il ne se sépare jamais et qui lui vaut tant de moqueries.
Malgré un démarrage un peu lent, le début manque de rythme et d’action, la prophétie de l’horloge nous entraîne dans un univers magique avec des effets spéciaux bien réalisés et de jolies scènes. La vieille demeure, lieu principal de l’action, devient même un personnage à part entière dans cette histoire.
Le problème de ce genre de film c’est qu’on a toujours une impression de déjà vu. Si en plus on ajoute le fait qu’il n’y a rien de bien terrifiant, puisqu’on est loin d’un film fantastique effrayant, et que le public visé n’est clairement pas les adultes, le film est n’est pas passionnant ni original.
Même si on ne va pas s’enthousiasmer pour cette production, au final l’ensemble est plutôt divertissant et se regarde bien.
14/20
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