Critique My beautiful boy

Synopsis
David Sheff, père de famille de trois enfants, est fier de son fils aîné Nicolas avec qui il a une complicité toute particulière. Promis à un avenir radieux, Nic a cependant un problème d'addiction à la drogue. David va alors tout mettre en oeuvre pour comprendre au mieux ce qui a amené son fils à cette situation afin de mieux l'aider...

Critique

Encore un film qui parle de drogue et d'addiction pourrait on penser. Dans le côté torturé et cercle infernal, Requiem for A Dream ou Trainspotting ont fait le tour du sujet et je ne pense pas que l'on puisse faire mieux. My Beautiful Boy adopte une autre approche en mettant en plus en avant sur ce que subit l'entourage. David essaie de comprendre ce qui a amené son fils à se droguer, pourquoi il n' pas su s'arrêter et fait son maximum pour l'aider allant jusqu'à pousser au maximum ses limites et celle de sa famille. Steve Carell est particulièrement touchant dans son interprétation en père de famille. On arrive à se projeter dans son personnage, on s'imagine en tant que proche comment on aurait essayer d'aider. Ainsi, le spectateur prend lui même part au drame qui se déroule sous ses yeux, impuissant et désemparé à l'instar du personnage de David.

En parallèle de l'histoire de David, on assiste à celle de Nic qui sombre de plus en plus mais le cadre est moins intimiste qu'avec son père. Au début, on voit souvent Nic, la caméra est proche de lui puis il apparaît de moins en moins en moins. On assiste ce qui lui arrive mais sans vraiment comprendre. Ce qui créé une distance avec le personnage et une incompréhension de son raisonnement là encore à l'instar de David. Timothée Chalamet fait son job mais disons que c'est plus sa gueule d'ange mis en contraste avec son addiction qui fait tout l’intérêt de son personnage.

My Beautiful Boy est un très bon film. Intense et émouvant, il offre au spectateur un point de vue différent de ce qui se fait habituellement. A voir assurément.

17/20

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