Critique Venom : Let There Be Carnage

 

Synopsis

Eddie Brock cohabite désormais avec Venom. Son métier de journaliste l'amène à croiser Cletus Kasady, un tueur emprisonné qui souhaite ce confier qu'à lui seul. Leur rencontre va provoquer un résultat inattendu

Critique

Je n'attendais pas grand chose de cette suite après un premier opus correct mais sans plus. On est sur un scénario "minimaliste". En gros c'est rencontre, blablabla, combat, blabla, combat final. Vous pouvez laisser clairement vos neurones de côté pendant 1h37. On peut éprouver une certaine admiration pour le réalisateur Andy Serkis d'avoir tenu aussi longtemps avec aussi peu de matériel scénaristique.
Il y a quelques passages qui font sourire mais ça manque de piquant et de second degré. Même Tom Hardy est moins énergique à l'écran. Sur le premier Venom, sa prestation sortait du lot, bipolaire limite schizophrénique. Là, il est assez mou, limite anesthésié. Les scénaristes essaient d'ailleurs maladroitement de mettre en avant cette situation avec un conflit "de couple" entre Brock et Venom mais ça ne prend pas, c'est même ennuyeux d'autant plus qu'on ne retrouve pas pour autant après résolution du conflit une réel dynamique.


Woody Harrelson est sous exploité avec une coupe de cheveux pour le moins étrange. On dirait qu'il vient d'un cartoon alors que l'ambiance du film se veut généralement sombre. Son personnage est un psychopathe qui est censé inquiété mais on y croit pas un seul instant. Il est accompagné de Naomie Harris qui est mise en avant dans un premier temps avec un potentiel énorme d'impact sur l'histoire mais elle est abandonnée, réduite à un personnage secondaire qui n'apporte finalement rien.
Il faut reconnaître que visuellement et techniquement, le film est irréprochable. Serkis a fait du bon boulot de ce côté là mais ce n'est pas suffisant pour sauver le tout.

Venom: Let There be Carnage est clairement dispensable. Le film n'apporte rien au personnage principal, aucune évolution pour ces pauvres Eddie Brock et Venom qui s'ennuient autant que nous. Le passage le plus intéressant et qui apporte vraiment quelque, c'est la scène post-générique qui annonce du très très lourd... 


6/20

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