A la conquête de l'Ouest prohibé! |
Horizon revient sur PlayStation 4 et 5 avec Forbidden West, toujours développé Guerrilla Games. Une aventure next-gen qui incontournable qui vous propose de partir à l'aventure dans l'Ouest prohibé.
On ne dirait pas que ce sont des potes ceux là |
Scénario
Aloy est un peu devenue une légende dans le coin. La sauveuse de Meridian a même le droit à une statue à son effigie. Pourtant, l'avenir de l'humanité reste incertaine. L'environnement se dégrade de manière inquiétante.
Pour ceux qui n'ont pas joué au premier opus, on a le droit à un petit résumé qui nous replace le contexte de l'aventure.
L'histoire arrive à maintenir en haleine le joueur avec des rebondissements bien amenés. Ce deuxième opus, à l'instar du premier, n'est pas avare en ligne de dialogues. Un gros travail a été fait par rapport à l'identité de chaque tribu de l'Ouest prohibé qui participe à rendre l'aventure plus immersive. Chacune a son histoire tout comme chaque personnage, même très secondaire. Il ne faut pas hésiter à partir sur des quêtes secondaires qui apportent une immersion complémentaire (et en plus, ça fait de l'expérience!)
Oui c'est beau et vous n'avez pas fini d'être surpris |
Horizon est réalisé proprement et offre sa claque graphique. On a vraiment plaisir à explorer l'environnement alternant décors féeriques et chatoyants à ceux plus high-tech et froid. Une dichotomie propre à l'univers d'Horizon qui se retrouve ainsi tout le long de l'aventure. Le mode photo chauffe un max (toutes les captures réalisées ici ont été effectuées sans filtre) pour immortaliser de magnifiques paysages que l'on prend le temps de contempler.
La bascule entre certains environnements est totalement dépaysante |
Et Forbidden West est aussi beau de loin que de prés! On sent clairement qu'on a fait un saut next-gen sur la finesse de l'animation des personnages qui font plus penser à des cinématiques qu'à des cut-scenes issues du moteur.
Les chargements sont particulièrement rapides pour ne pas dire invisibles et l'expérience en 4K est fluide malgrè une limitation à 30 FPS. Guerrilla Games a fait un excellent travail pour éviter toute baisse de frametrates et ceci malgré des scènes parfois chargées en ennemis.
Un gameplay sur mesure adapté à votre syle de jeu |
Jouabilité
La prise en main se fait rapidement. Aloy est douée à distance comme au corps à corps. On est amené à se spécialisé dans l'un ou dans l'autre ou un peu des deux en fonction du matériel mais aussi des compétences particulièrement nombreuses. On voit ici vraiment toute la durée de vie du jeu potentiel.
Chaque créature a ses points faibles et ses points de résistances par rapport à des dégâts élémentaux. Rien de révolutionnaire ici mais cela force à analyser la situation avant de foncer tête baisser. On est rapidement puni si on rush trop l'aventure ou si on n'utilise pas le matériel mis à disposition.
Le vivier de créatures à affronter est considérablement varié mais globalement on s'en sort tout de même à coup d'esquive, de tirs/coups puis d'esquive, etc...
Les armures s'upgrades rapidement mais elles sont nombreuses |
Il faut vraiment prendre le temps d'améliorer son matériel pour monter en puissance. On retrouve ici clairement la dynamique d'un RPG avec des améliorations, des matériaux rares à trouver pour obtenir des upgrades, etc...
I believe I can flyyyyyyyy |
On a aussi du matos pour explorer l'Ouest prohibé comme un planneur sous forme de parapluie high-tech ou encore un grappin. Les phases de grimpe à la Assassin's Creed sont présentes pour alterner les combats et l'exploration.
A noter que la manette PlayStation 5 est bien exploitée avec la résistance des gâchettes comme les portes que l'on déverrouille et qui "saute" lorsque la gâchette n'a plus de résistance.
Le bâton magique qui pirate tout! |
Bande-son
Horizon Forbidden West n'arrive pas forcément à se démarquer avec un main theme qui reste en tête mais de manière générale, la musique donne un côté épique aux affrontements avec quelques titres sympathiques qui se laissent écouter. Le doublage intégrale en français est un plus appréciable d'autant plus que la synchronisation labiale est précise.
C'est beau mais il fait froid |
Guerilla travaille la mise en scène dans son mode ouvert |
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